NOUVEAU : C'est reparti pour un tour ! Comme vous le savez, les éditions La Mémoire et la Mer ont publié en décembre dernier
La Vie moderne, une décisive intégrale de 14 CD sur les quinze premières années de création de Léo Ferré (1944-1959). Davou, de Radio Libertaire, a souhaité que je vienne en parler à son antenne, dans son émission Le Ferré Club, ce dont je me suis acquitté avec grand plaisir. Vous pouvez (ré)écouter la première partie de cette émission
ici et la seconde
là. Bonne écoute !
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Billet d'actualité initialement publié le 16 juillet 2018 :
Fondée en 1981 par la Fédération Anarchiste avec peu de moyens et beaucoup de débrouille, Radio Libertaire aura aussitôt connu des avanies. En 1983, le Pouvoir décide de la faire taire manu militari. Les artistes et les associations se mobilisent, dont Léo Ferré, qui donne un concert de soutien à l'espace Balard en décembre 1983, devant 7000 personnes. Le pouvoir cède. Et Léo remontera au créneau pour ses compaings de la FA, se produisant devant 5000 spectateurs en juin 1991 au Palais des Sports de Paris, leur offrant la recette afin que la radio puisse se pérenniser.
Depuis, Radio Libertaire est toujours là (89,4 MHz sur la bande FM en Île-de-France) et l'esprit de Léo y plane amicalement. Ainsi, l'inoxydable Davou propose chaque lundi à minuit trente l'émission musicale et militante Nuit Noire et chaque mercredi à 16 heures le Ferré Club, plus spécifiquement consacrée à Léo.
Ce lundi 16 juillet, il vous convie dès 21h à vous caler peinards et à
écouter du Léo sans limite de temps, « à certaines heures pâles de la nuit », avec plein de titres connus et moins connus choisis par toute une joyeuse brochette de ferréphiles. Une façon de célébrer sans façons les 25 ans de la disparition de l'artiste, qui ont eu lieu, comme vous le savez, samedi 14 juillet dernier.
Par ailleurs, (re)découvrez la
très chouette et touchante discussion (en trois parties) que Davou a suscitée en avril 2018 avec Mathieu Ferré, le photographe Patrick Ullmann (le talentueux créateur des pochettes de
Bobino 69,
Il n'y a plus rien,
Et... basta !, Ferré muet...) et moi-même, en juin dernier. Une conversation vivante, pointue et décontractée qui vous fera découvrir certaines coulisses de Léo.
Mathieu y parle sans langue de bois de son rapport à l'œuvre de son père, de ses tribulations d'éditeur musical et phonographique, des inédits qu'il fait surgir de l'oubli, de certaines incompréhensions durables ou récentes... et Patrick évoque un Léo terriblement vivant et attachant, à travers le lien privilégié qui les a unis pendant les années 1970.
À écouter sans modération !
Alaric
Equipe LMELM